Les voitures Kei ou Kei Cars, également connues sous le nom de Kcars, ou kei jidōsha en translittération japonaise (signifiant « véhicule léger »), comme leur nom l’indique, sont de petits véhicules, généralement à deux places, légères et agiles. Ils sont en vogue au Japon depuis des décennies et sont un incontournable de la production de grandes marques de fabrications de voitures.
Qu’est-ce qu’une Kei-Car ?
Il existe un type de citadin au Japon, les keijidosha (surnommés keicars, en anglais), encore méconnus dans nos régions. À Tokyo, un keijidosha est le seul véhicule que vous pouvez acheter qui ne justifie pas la possession d’une place de parking. Ces modèles, qui bénéficient d’avantages fiscaux substantiels, représentent une quarantaine de véhicules vendus aux Îles. Pour bénéficier de ces avantages, ces citadines doivent respecter un certain nombre de contraintes, notamment au niveau des mensurations : la longueur est limitée à 3,40 mètres et la largeur à 1,48 mètres. Quant au moteur, sa cylindrée ne devrait pas dépasser 660 cm3, tandis que la puissance est limitée à 64 ch. Ce n’est certes pas beaucoup, mais c’est largement suffisant pour un usage urbain avec un système de transmission bien étagé.
Un petit moteur économique
Au Japon, la puissance du moteur est limitée à 660 cm3 et 64 ch pour accéder à des tarifs avantageux. De plus, les plaques d’immatriculation de ces voitures étaient jaunes jusqu’à l’année dernière, pour bien montrer leur statut privilégié.
Les plus : moins de consommation, assez d’électricité en ville et du potentiel grâce aux solutions 12 volts « hybride léger » déjà présent sur les modèles Suzuki et permet de réduire la consommation. Et surtout moins de bruit et une fiabilité maximale.
Les moins : une consommation excessive est prévisible avec le style de conduite européen, très différent de l’approche japonaise en ville, assez calme et tranquille. Et ces moteurs ne permettent pas vraiment de dépasser les limites de la ville et de s’aventurer sur un réseau routier où dominent autoroutes et départements.
Un maximum d’habitacle
Les limites donnent lieu à des solutions. Ces voitures très hautes sont très spacieuses en termes d’espace. Ils doivent vraiment permettre à quatre personnes de pouvoir bénéficier des avantages d’un véhicule plus grand. Chaises coulissantes, petites fortifications inutiles, construction simple… Quant aux versions utilitaires, elles permettent une petite opération commerciale en ville. Le plus : les familles intrépides et la livraison du dernier kilomètre sont plus avancées de nos jours et on en parle beaucoup… Inconvénient : quid des crash-tests européens ?